Alpin Grove

Quelques jours plus tard Rachel se prélassait dans sa chambre, l'esprit tellement léger qu'elle en aurait pleuré de bonheur, vivre sans avoir l'esprit fixé sur un crétin prénommé Sydney était un véritable délice, elle était décidée à rayer une bonne fois pour toute cet homme de sa vie, désormais elle prendrait soin d'elle et de sa fille et elle avait une multitude de projet en tête, rendre visite à ses parents, aller dans un institut de beauté, refaire sa garde robe, voyager... Elle ne savait par quoi commencer, elle leva le nez de son livre et fixa ses ongles, ses mains avaient pensait elle besoin d'une bonne manucure. Le mariage de Jane et Spike, ses deux amis, approchait et elle voulait être à son avantage ce jour là, mais au fait pensa t'elle, elle n'avait toujours pas fait un choix sur la robe qu'elle allait acheter, Rachel avait repéré une magnifique robe bleue dans un magasin assez chic et elle avait bien l'intention de l'essayer. Du rouge monta un peu à ses joues la rendant ravissante lorsqu'elle pensa à cette tenue tout de même très sexy.

Elle pensa à Spike et Jane, elle aurait tant aimé avoir un mariage comme le leur, elle soupira un bon coup en secouant la tête, pas question de retomber dans la déprime, elle était invitée à un grand mariage et elle comptait bien être à son avantage. Sa fille à l'école, elle traîna un bon moment de la matinée, au moment même où elle se dirigeait vers la douche, le téléphone sonna, elle manqua de trébucher quand elle se précipita pour répondre, d'exaspération elle lança un juron en attrapant le combiné, c'était la future mariée.

-Dis moi que je ne te dérange pas

-Oh non du tout je m'apprêtait juste à prendre une douche, alors comment se présente ce mariage?

-Je suis de plus en plus nerveuse, j'ai les mains qui tremblent rien que d'y penser.

Rachel s'imaginait le stress d'un tel évènement, épouser l'homme que l'on aimait devait en effet être merveilleux et terriblement excitant.

-Je te comprend c'est le plus beau jour de ta vie et il est normal que tu appréhendes un peu.

-Oh oui mais je ne sais pas pourquoi j'ai la peur au ventre depuis quelques temps... Rachel sentit son hésitation, comme un sorte de mauvais présage poursuivit Jane.

-Quoi!? Voyons est ce que tu crois que c'est le moment d'avoir de telles idées mais enfin tu vas te marier avec l'homme de tes rêves, ne penses donc pas à ce qui pourrait éventuellement arriver, qui sait ce qui se passera demain ou après demain, personne! Tu sais seulement que tu vas te marier un point c'est tout.

-Oh d'accord, j'arrête de t'embêter avec toutes mes histoires, c'est le trac qui doit me faire dire ça, tu as certainement raison, bisous et à samedi.

-Comptes sur moi.

Jane raccrocha un sourire sur les lèvres, oui elle allait épouser Spike, cet homme merveilleux qu'elle aimait de tout son être. Elle ferma les yeux et s'appuya contre le mur de sa chambre, alors pourquoi faisait elle tous ces cauchemars? Elle devrait être folle de joie et ne se concentrer que sur son mariage mais au lieu de cela elle ne cessait de se voir séparée de Spike à tout jamais, un rêve qui revenait chaque nuit depuis quelques jours, Jane se voyait dans un puits extrêmement profond, noir et glacial, Spike essayait de lui tendre la main pour la faire sortir mais rien à faire le puits devenait de plus en plus profond pour finalement l'engloutir sous les hurlements désespérés de Spike. La jeune femme se réveillait toujours en sursaut à ce moment précis le corps baigné de sueur. Pourquoi faisait elle toujours ce même rêve horrible mais après tout peut être qu'elle avait tellement le trac pensa t'elle que son esprit lui jouait des tours.

Elle voulait en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire et elle appela d'emblée la vieille voisine que sa mère consultait de temps en temps.

Madame MENENDEZ arriva quelques minutes plus tard les bras chargés de bracelets comme à  son habitude, son éternel foulard noué autour de la tête, l'accent chantant et l'oeil scrutateur. Certaines personnes du quartier la considéraient comme une marginale aux faux pouvoirs divinatoires mais qui avaient une certaine crainte à passer devant sa maison qui avait la particularité d'être la quasi réplique de la maison hantée du parc Disney Land. Mais la mère de Jane savait que sous ses airs de bohémienne folle se cachait en fait une vieille dame délicieuse et pleine de malice et se prêtait en s'amusant plus qu'à autre chose au jeu de ses prédictions.

-Què pouije pour toi ma chérrrie lui demanda madame MENENDEZ en faisant de grands gestes théâtrales.

-Oh je vous remercie d'être venu aussi vite, je pensait que vous seriez trop occupée, eh bien voilà je me fait peut être des idées mais je voudrais que vous me donniez simplement un conseil avisé, Jane ne cessait de se tordre les mains en évitant soigneusement le regard de la vieille femme, madame MENENDEZ s'il vous plaît dit dans un souffle la jeune femme, dites moi que mon mariage va bien se dérouler et que tout ira bien.

Madame MENENDEZ partit d'un grand éclat de rire, Jane la regarda et elle se sentit tout à coup ridicule, elle fronça les sourcils et fit la moue, qu'y avait il donc de si drôle?

-Tou é si mignonne ma chérrrie, surtout nè lé prends pas mal mais tou é sè qu'on appelle oune fiançée trop strrréssée, tou as une chance folle d'épouser oune si bel homme alors arrêtes de tè faire dou soucis chérrrie, prends la vie comme elle vient et dégoustes tout ce qu'elle te donne sans penser à dèmain. Elle regarda soudain au ciel les yeux énamourés et mit ses mains sur sa poitrine, Oh mon dié si moi aussi j'avè ou cette chance là crrrois moi jè nè mè poserai pas toutes ces questions.

Jane la regarda pleine de reconnaissance. Madame MENENDEZ avait tout à fait raison, elle allait vivre pleinement l'un des plus grands évènements de sa vie, elle allait donc cesser de se torturer l'esprit car comme le disait si bien madame MENENDEZ elle était une fiançée stressée. Celle ci éclata de rire encore une fois et se sentant le coeur plus léger Jane l'imita. La vieille dame l'embrassa sur le front.

-Oh madame MENENDEZ, excusez moi, j'allais oublier, où ais je donc la tête? Vous êtes vous aussi invitée au mariage samedi.

-Cé très gentil dé ta parrt ma chérrrie mé samèdi je sérrai chez ma soeur qui é oune tout pétit pè malade, mais merrrci beaucoup pourrr ton invitation et elle partit dans un grand éclat de rire.

Mais lorsque la porte se referma derrière elle, madame MENENDEZ resta un moment immobile les yeux dans le vague, elle fit une prière et lorsqu'elle arriva sur le pas de sa porte elle se retourna une dernière fois et elle contempla d'un regard angoissé la charmante petite maison qu'elle venait de quitter.

-Cé pas jouste et dirre qué jé pé rrien fairre.

Elle secoua la tête et rentra chez elle, accueillie par ses trois chats qui vinrent se frotter contre elle dès qu'il l'aperçurent.

La semaine fût un véritable marathon pour Jane et toute sa famille, Spike et elle avait à peine le temps de s'embrasser ou de se téléphoner, ils étaient constamment réquisitionnés pour d'interminables essayages. Quand au buffet, il y avait pour la mère de la jeune femme toujours quelque chose qui clochait, "Tout doit être parfait" ne cessait elle de répéter. Elle n'hésitait pas à mettre son grain de sel jusque sur la tenue que porterait Spike pour la cérémonie, tout le monde était mi-amusé mi-agacé par ce petit bout de femme qui fouinait partout. Jane la surpris en train de se disputer avec le traiteur sur un détail du menu.

-Malgré tout le respect que je vous dois chère madame, jusqu'à preuve du contraire je connaît mon métier, ne vous en déplaise dit celui ci relevant fièrement la tête tout en rajustant sa cravate.

Jane attrapa sa mère par le bras au moment où celle ci s'apprêtait à rabattre le caquet du traiteur l'index menaçant pointé vers lui.

-Maman ça suffit laisses donc ce pauvre homme tranquille voyons, c'est l'un des meilleurs traiteurs du quartier.

-Ce n'est pas ça qui l'empêche d'être idiot!

-Maman tout est absolument parfait alors s'il te plaît dit Jane en joignant ses deux mains en signe de prière, arrête donc de vouloir mettre le nez partout, occupe toi plutôt de toi, bichonne toi...

-Ah j'ai compris, tu ne veux pas que je m'occupe de ton mariage, tu préfères que ce soit des inconnus qui le fasse à ma place répondit sa mère l'air vexé.

Jane la prit alors dans ses bras, lui donna un baiser sur la joue  et lui dit doucement

-Tu t'es toujours occupé de moi jusqu'à aujourd'hui, tu as été, tu es et tu seras toujours une mère formidable, alors tu ne crois pas qu'il serait temps de penser enfin à toi pour changer.

La mère et la fille s'embrassèrent longuement les yeux embués de larmes.

-Tu es devenue tellement grande ma petite fille que j'ai vraiment du mal à réaliser que tu vas me quitter.

-Dis toi que je serais toujours là pour toi et puis bientôt tu auras pas mal de petits visiteurs qui vont venir te gâcher tes journées car Spike et moi nous avons bien l'intention de faire de toi une grand mère rapidement.

-Mais j'y compte bien. Elles éclatèrent de rire toutes les deux.

Deux jours avant le mariage Jane appela sa meilleure amie Linda, celle-ci trépignait d'impatience.

-Accroches toi chérie car samedi tu auras une rivale,... Moi!!!

Jane pouffa de rire car son amie ne cessait de faire le pitre.

-Non... ta robe à côté de la mienne ne vaudra rien, désolée de te faire de la peine  mais tous les hommes ne verront que moi et moi seule. D'ailleurs il va falloir te chercher car une mariée aussi minuscule que toi ne peut décidément pas se remarquer.

Jane resta bouche bée, elle entendit un grand éclat de rire et courroucée elle envoya à Linda une flopée de noms d'oiseaux.

Quelques heures plus tard les deux amies se retrouvaient chez Linda, elles avaient l'intention de passer un petit moment entres filles avant ce fameux mariage, c'était surtout un prétexte pour Jane de s'évader, loin de tout ce stress.

-Dis donc tu n'as pas encore un essayage aujourd'hui dit Linda l'air moqueur

-Oh la barbe! Je ne veux pas entendre parler d'essayage, j'en ai marre d'avoir constamment des aiguilles qui me rentre dans la peau.

-En tous cas je te souhaite tout le bonheur du monde tu le mérites amplement. N'oublies pas que tes schtroumpfs seront là tata Linda se fera un plaisir de jouer la baby sitter mais trop quand même ajouta t'elle avec un clin d'oeil.

Les deux jeunes femmes passèrent l'après midi à discuter de tout et de rien, Jane écoutait Linda lui raconter tous les potins du quartier, un tel à fait ça, machine à tromper machin avec bidule. La future mariée écoutait le regard amusée en essayant d'ignorer les nombreux appels de son téléphone portable, elle regardait toujours le numéro de l'appelant et avait décidé de ne répondre que si elle voyait "SPIKE" sur l'écran du téléphone, d'ailleurs le pauvre devait actuellement être à la merci de la mère de Jane qui ne devait pas se priver de le faire essayer pour la énième fois sa tenue pour le mariage. 

Jane et Linda étaient devenues les meilleures amies depuis l'école primaire et Jane avait trouvé en cette dernière, la soeur qu'elle avait toujours souhaité avoir et même si Linda ne cessait de se moquer de sa petite taille elle l'adorait.

-Ah au fait rétorqua Linda, si jamais pour une raison quelconque tu ne voudrais plus de ton mari, passe moi donc un coup de fil de façon à le récupér... Elle se baissa en évitant l'oreiller qui se dirigeait droit vers sa tête, Hilares elles décidèrent d'avaler à elles seules un grand pot de glace à la vanille et au caramel.

-Avant de te retrouver à toujours surveiller ton tour de taille pour toujours plaire à ton homme, gaves toi donc de cette chose dégoûtant.

-Oui c'est totalement infecte dit Jane en avalant avidement une bouchée.

Le lendemain Emeraude, la fille de Perle, se pomponnait dans se chambre en vue d'un rendez vous avec son petit ami Jaimy, son coeur commençait à battre la chamade en pensant au premier baiser qu'il lui a donné il y a quelques jours, elle était persuadée avaient une fraction de seconde décollés du sol. Ses joues se colorèrent de rouge, elle se sentait flattée que Jaimy lui ait proposé d'être sa petite amie car elle était consciente qu'elle faisait beaucoup d'envieuse dans son lycée  et c'est avec une grande fierté qu'elle se promenait au bras de son petit ami.

Ses soeurs étant chez leur grand mère maternelle et Perle en plein shopping, Emeraude en profita pour se préparer avec le plus grand soin non contente de ne pas entendre les rires moqueurs de sa soeur aînées Rubis. Elle se mit du gloss que sa mère lui avait offert récemment, elle eut un petit temps d'arrêt en se demandant si ça collerait lorsqu'elle embrasserait Jaimy, la jeune fille chercha son petit flacon de parfum Lolita Lempicka, cette fois offert par sa grand mère paternel et se noya dans un nuage de senteur délicieusement sucré.

Son coeur se mit à faire des bonds dans sa poitrine lorsqu'elle entendit la sonnerie de la porte d'entrée, elle se précipita mais son père avait déjà prit les devants. Jimmy était en fait aussi nerveux qu'Emeraude car il attendait de pied ferme de voir la tête de celui qui avait la prétention de voler le coeur de sa petite fille. Lorsqu'il ouvrit, d'emblée ce qu'il vit ne lui fit pas plaisir et en une fraction de seconde il trouva tous les défauts du monde à ce Jaimy. Un petit blondinet, limite punk avec une tenue ridicule pensa t'il.

-Bonjour monsieur POWELL

-B'jour marmonna Jimmy, il toisa le pauvre jeune homme.

Sa fille, rose de bonheur, se dirigea vers Jaimy qui devant le regard méfiant du père d'Emeraude hésita à embrasser celle ci sur la joue.

-Papa je te présente Jaimy THOMAS dit Emeraude en sautillant.

Les deux jeunes gens l'ayant visiblement oublié s'engagèrent dans une discussion futile d'ados. Jimmy sentit son coeur se serrer en voyant l'une de ses petites filles adorées en extase devant ce petit têtards . Il s'imagina en train d'apprendre à danser à ce Jaimy en lui envoyant la cartouche entière d'un fusil de chasse dans les jambes mais les éclats de rire de sa fille le tira de son doux fantasme.

Emeraude ayant oublié son sac, partit comme une fusée dans sa chambre pour le récupérer, laissant son père et Jaimy seuls dans le salon. Visiblement impressionné le jeune homme se racla la gorge en prenant soin d'éviter le regard de monsieur POWELL.

-Alors comme ça, tu es dans la même école que ma fille?

-Oui m'sieur répondit Jaimy les yeux toujours baissés.

-Où allez vous tous les deux?

-Oh, on va juste au cinéma m'sieur.

-Mouais... Mais encore?

-Oh, ensuite on va manger un morc...

-Où?

-Au... Au Mcdo du coin m'sieur.

-Quel McDo du coin?...

Le retour d'Emeraude fit stopper l'interrogatoire et le pauvre Jaimy soupira discrètement de soulagement.

-Eh bien on s'en va papa, à plus tard...

-Minutes jeunes gens dit Jimmy d'un ton autoritaire, je vous fait une confiance absolue ce qui implique de votre part un grand respect des règles, pas de cigarettes, pas de drogues, pas d'alcool... COMPRIS?!!!

Les deux ados hochèrent la tête en même temps sans oser répondre quoi que ce soit. Au moment où ils s'apprêtaient à partir pour de bon Jimmy les stoppa encore dans leur élan. D'exaspération Emeraude leva les yeux au ciel.

-Jeune fille à quelle heure dois tu rentrer au plus tard?

-Vingt heures papa répondit la jeune fille de plus en plus impatiente.

-Bien,  alors amusez vous bien les jeunes répondit Jimmy en mettant une grosse claque dans le dos de Jaimy qui surpris perdit momentanément l'équilibre. Le jeune homme risqua un regard vers Jimmy et vu que les yeux de celui-ci fixé sur lui était aussi dur que de l'acier.

Lorsqu'ils partirent Jimmy fit les cents pas dans le salon, si sa fille et ce petit écervelé lui créaient des ennuis il s'était juré de les tuer tous les deux.

Deux heures plus tard Perle rentra les bras chargés comme à son habitude de paquet venant de divers magasins. Elle sauta dans les bras de son mari en lui racontant comment elle s'était fait draguer par un homme très entreprenant.

-Cet homme est mort! dit Jimmy d'un ton dur

Perle éclata de rire flattée et tout en chantonnant elle se mit à ouvrir les paquets qui jonchait le sol, elle se fit un devoir de montrer à Jimmy tous les articles inutiles qu'elle avait acheté.

-Alors comment trouves tu le petit ami de notre fille? dit Perle d'un ton enjouée.

-Je le hais!!!

-Quoi?!!!

-Tu as bien compris!

-Mais enfin chér...

-Je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas du tout celui là.

-Oh non... Ne me dis pas que tu es jaloux...

-JE NE SUIS PAS JALOUX!!! beugla Jimmy

-Oh que si, je te connaît comme ma poche et tu es fou de jalousie de voir ta chère petite fille sortir avec un garçon, on devait s'y attendre un de ces jours voyons...

-Je ne l'aime pas je n'y peux rien, on dirait un petit vicieux et puis je déteste son look, qu'est ce que c'est que cette façon de se tenir debout, on dirait qu'il un bâton planté dans le c...

-Jimmy le coupa Perle, cesse de dire des bêtises, j'ai déjà vu ce garçon et je le trouve très bien.

-Mouais... dit Jimmy pas du tout convaincu. Il alla s'asseoir en boudant sur le canapé et se mit à donner sans s'en rendre compte des coup de poing sur l'accoudoir. Perle le rejoignit, luttant contre un fou rire qui risquait de déclencher la fureur de son mari.

-Dis moi je crois savoir que tu es passer par là, non?

-Quoi?

-Oui tu as bien été un ados toi aussi et tu as certainement été le petit ami de pas mal de jeunes filles et toi aussi tu as dû passer pour un véritable idiot devant leurs pères.

Devant sa mine boudeur Perle le pris dans ses bras.

-Tu arrives toujours à faire de moi ce que tu veux, dit Jimmy en la caressant

-Je peux te poser une question? lui demanda sa femme

-Oui?

-Est ce que tu veux être mon petit ami?

-Oh avec plaisir répondit Jimmy conquis.

-Bien alors puisse que tu as accepté d'être mon petit copain qu'est ce qu'on fait?

L'index sur le menton, Jimmy fit mine de réfléchir.

-Eh bien non... non... je ne vois pas...  poursuivit'il

-Moi je sais dit Perle et elle l'embrassa fougueusement.

-Profitons en tant que nos filles ne soient pas là ma chérie.

-Oh tu n'as pas honte, on sort à peine ensemble et tu veux déjà m'emmener dans ta chambre.

-Je vais me gêner!...

Perle sauta dans les bras de son mari qui se dirigea tout droit vers la chambre.